ariane dénommé

main d'œuvre

144 pages
7˝ × 9½˝
978-2-923942-11-7

24,95 $

Encore disponible en traduction anglophone sous le titre 100 Days in Uranium City, éd. Conundrum Press.

La mauvaise tête ayant cessé ses activités,
ce titre n’est plus disponible en librairie.

À la fin des années soixante-dix, dans les mines du Nord, les shifts durent cent jours. Cent jours à sortir de la roche, deux semaines de pause. Fly in, fly out. On est jeunes, on est capables, la paye est bonne et tout le monde se retrouve le samedi soir pour une monumentale beuverie. La vie se creuse, un shift à la fois, en attendant l’épuisement des ressources — naturelles ou humaines.

Librement inspiré d’entrevues menées avec son père, mineur à Uranium City de 1978 à 1980, le récit d’Ariane Dénommé donne corps à ces destins d’ouvriers attirés par le filon et qui finissent, plus ou moins consentants, avalés par le travail.

Raconté à hauteur d’homme, sans artifices et dans un souci de réalisme de mèche avec le cinéma-vérité, le récit d’Ariane Dénommé rend avec justesse la petite semaine de ces travailleurs du Plan Nord avant le Plan Nord, où les frasques de la fin de semaine permettent d'oublier tous ces sacrifices qu’ils font de leur vie pour la gagner.



finaliste prix Bédélys Québec 2017

lauréat Doug Wright Spotlight Award 2019
« Chef-d'œuvre. »
— Mathieu Forget, Bédéphilement vôtre

« Vivid and powerful. »
— CBC

« L’une des voix les plus singulières et subtiles du paysage de la bande dessinée québécoise : un dessin et une narration discrètes au service d’un puissant effet de réel. »
— Eric Bouchard, Planches

« Ariane Dénommé recrée ce monde dur et noir avec beaucoup de compassion et un trait simple qui charrie pas mal d'émotions. ★ ★ ★ ½ »
— La Presse

« L'auteure, dans son découpage et sa mise en page, rivalise d'audace et d'habileté en laissant le temps, le silence, la vie s'insinuer subrepticement.
Le trait brut et charbonneux qui ne cherche pas à être racoleur, les pages grises laquées de suie, les parcimonieux dialogues masquant un déconcertant non-dit en guise d contre-pied au verbeux Germinal d'Émile Zola, tout dans ce formidable album est au service du récit. Ce n'est pas dans l'éclat et le bruit que se joue le drame de ces hommes ordinaires, mais dans celui, troublant, de la retenue. La sensation inconfortable de voyeurisme qui nous habite en début de lecture cède rapidement la place à un état hypnotique, duquel il est impossible d'abandonner la lecture.
 »
— Les libraires

« Très touchant, très sensible. »
— Radio-Canada

« ...une ode à la résilience et à la persévérance, aux accents tragiques et poignants. »
— Spirale

« On n’aurait pas pu souhaiter un meilleur dessin pour donner vie à cette histoire. Avec Main d’œuvre, La mauvaise tête publie l’un des meilleurs albums des dernières années. Un livre rempli de finesse et d’humanité, magnifiquement illustré par une talentueuse bédéiste. ★ ★ ★ ★  »
— Affaires de gars

«★ ★ ★ ★ 
À l’heure où le gouvernement présente le Plan Nord comme une option prometteuse et alléchante pour les travailleurs québécois, Ariane Dénommé montre avec subtilité et empathie l’autre côté de la médaille de cet environnement aride. 
»
— Bible Urbaine

« Il est rare de lire une BD qui atteint une telle authenticité. L’une des meilleures BD québécoises de 2016. 9/10 »
— BDmétrique

« If Bruce Springsteen could draw, this would be the comic he would create. »
— The London Free Press

 

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